Éditeur : EDITIONS DU SEUIL (2001)
C’est dans un sous-sol à l’air raréfié, où la misère montre son visage émacié, qu’il va le mieux approcher du malheur secret de son pays. Nous sommes en 1940 et la guerre est encore trop loin pour que sa rumeur parvienne aux oreilles du jeune Omar.
Mais il écoutera les interminables discussions entre les tisserands toujours à l’affût d’une espérance ; il apprendra combien il est difficile au sein d’une communauté écrasée par le labeur, la faim, le dénuement, de relever le visage quand le soleil même le blesse.
Dans un décor déjà familier aux lecteurs de Mohammed Dib, c’est tout un peuple qui tend la main non pour mendier mais pour saisir une autre main fraternelle.
25 février 2016 à 20 h 27 min
Je t’en conjure, mère, n’aie pas peur…Je sais que cette peur existe parfois: tu la nommes le Destin.En tout cas, ça existait tout à l’heure, je l’ai éprouvé à la tristesse qui s’est emparée de toi. Je t’en conjure, apprends que ce pouvoir n’est nulle part, que la vie n’est pas une renonciation. Ne remie pas mon espoir au nom de ton impulsion maternelle.
Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup
25 février 2016 à 20 h 27 min
Sur cette terre maudite, nous avons été enfantés comme des objets d’opprobe, grommelait la mère, nous avons été nourris comme des objets de rebut et nous avons été abondonnés comme des parias
Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup
25 février 2016 à 20 h 28 min
Il y a des moments où le coeur n’est pas à l’ouvrage, les mains savent quoi faire, mais l’esprit est ailleurs : alors l’inquiétude monte en nous.La patience ne nous satisfait plus.
Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup
25 février 2016 à 20 h 28 min
Même notre pain est noir comme est noir la nuit qui nous entoure.
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