ISBN 2-7082-1947-2 : 88 F
En 1924, Eugène Morel, pionnier et théoricien de la lecture publique, inaugure la première bibliothèque, dans des termes encore valables aujourd’hui. Passant par hasard rue Boutebrie, devant L’Heure joyeuse, Geneviève Patte « a découvert les bibliothèques pour enfants et choisi d’y travailler ». En 1964, après avoir fait un stage de plus d’un an à la New York public library et visité, entre autres, la Bibliothèque pour la jeunesse de Munich, elle prend la direction de La Joie par les livres. Cité de la Plaine à Clamart. Dans ce grand ensemble, cité-dortoir de la banlieue parisienne, habité par une population à majorité ouvrière et immigrée, la bibliothèque était « le seul équipement d’accès facile et gratuit ». Le bâtiment attire les regards au milieu des tours : il ne comporte pas d’étages, toutes les pièces sont rondes et les dimensions et l’aménagement intérieurs ont été pensés en fonction des enfants. Cette bibliothèque « expérimentale » et les services qu’elle a développés sont restés depuis une référence, comme l’avait été L’Heure joyeuse de la rue Boutebrie (aujourd’hui installée rue des Prêtres-Saint-Séverin).
En 1978, dans la même collection, Geneviève Patte avait publié la première édition de ce livre*. Dans cette seconde édition, augmenfée d’une soixantaine de pages, le plan général n’a guère été modifié. En fonction de l’évolution de ces dernières années, tant de la production éditoriale que de la demande du public et de l’importance prise par des produits nouveaux, le texte a été enrichi (par exemple en ce qui concerne les documentaires, l’animation et l’utilisation des nouveaux médias). C’est à la fois une sorte d’autobiographie professionnelle, un panorama de la situation de l’édition et de la littérature pour la jeunesse en France dans les années 1980, et un plaidoyer en faveur des bibliothèques pour enfants et adolescents, encore trop peu nombreuses. Ces bibliothèques étant « un des rares lieux collectifs gratuits qui offrent aux enfants cette possibilité d’indépendance et de côtoiement et la rencontre des autres ».
La richesse de l’information est une des principales qualités de ce livre : c’est tout le contraire d’une œuvre de théoricien. L’auteur parle des livres comme quelqu’un qui les a lus avec plaisir, pour beaucoup, qui les a choisis à la suite d’un travail d’équipe et qui a su faire partager son plaisir aux enfants. Il y a aussi, en creux, par une comparaison de la production des pays anglo-saxons avec ce que proposent les éditeurs français, un relevé sans complaisance des lacunes de la production française. En France, jusqu’à ces dernières années, la littérature pour la jeunesse n’a pas été reconnue dans sa pleine autonomie parce que « beaucoup de maisons d’édition françaises de livres pour enfants ont d’abord été des maisons d’édition de livres scolaires…, marquées par cette origine ». Et il y a souvent – le cas s’est présenté il y a quelques mois – toutes sortes de censures plus ou moins insidieuses.
Une des conclusions majeures est que les bibliothèques pour enfants doivent être ouvertes à toutes les classes d’âge, à tous les groupes sociaux, parce que « les livres, pour révéler leurs richesses, doivent atteindre l’enfant dans tous les milieux où il vit ; là où les questions se posent, dans la famille, dans son école, mais là aussi où il a du temps : à la bibliothéque, dans les salles d’attente des pédiatres et des dentistes, chez lui ». L’auteur insiste à de très nombreuses reprises sur le rôle primordial de l’adulte dans la découverte, dès le plus jeune âge, du plaisir de lire ou de regarder des albums. Par exemple, à l’heure du coucher, les parents «… découvrent avec leurs enfants le plaisir du partage d’une histoire. Ce sont les familles dans lesquelles l’histoire avant le coucher constitue un rite, un instant privilégié de la journée, un moment d’intimité entre l’adulte et l’enfant, une expérience difficilement remplaçable ». Les personnes âgées ont aussi un rôle à jouer auprès des enfants, elles « jouent vraiment le rôle de grand-mères sans s’imposer… Toujours disponibles à leurs questions ou à leurs récits, ouvertes à leurs intérêts… ».
Cette réflexion n’est pas abstraite mais fondée sur une expérience personnelle et la rencontre de nombreux éducateurs, parents, bibliothécaires, en France et à l’étranger, et des enfants eux-mêmes. Les « mauvais lecteurs » et « les enfants insatisfaits peuvent se transformer en perturbateurs, faire du bruit pour le plaisir, détruire pour attirer simplement l’attention des adultes ». Et, un peu plus loin : « La difficulté d’intégration des adolescents se manifeste de temps en temps dans bien des bibliothèques, dont la nôtre. Elle est rarement résolue. Elle révèle le problème très grave de la place des adolescents dans notre société… ». Pour être bibliothécaire auprès des enfants, il faut de multiples qualités : être « curieux», avoir « le goût et le don du partage, une certaine santé, de la patience aussi ; une maturité affective et intellectuelle, une curiosité ouverte sur le monde sont absolument nécessaires ». Quant aux aptitudes (l’auteur écarte le terme galvaudé de vocation) : « curiosité, équilibre, humour.. goût de la communication et intérêt pour tout ce qui est éveil ». Enfin, « l’aptitude au travail en équipe est primordiale ». Tant il est vrai que s’occuper des enfants n’est pas une tâche subalterne. Et, même en acceptant et enencourageant l’intervention des bénévoles, les bibliothécaires doivent être des professionnels compétents.
Par rapport à la première édition, la 8e partie « Annexes » a été complétée et améliorée, avec un très grand nombre d’adresses utiles et une bonne bibliographie. A qui s’adresse un tel ouvrage ? A toutes celles et à tous ceux qui fréquentent les enfants, des premiers mois de la vie à l’âge adulte : parents, éducateurs, enseignants… Ce n’est pas un traité de bibliothéconomie. Les coûts et les conditions de réalisation (financement, construction, aménagements…) d’une bibliothèque pour enfants ne sont pas abordés. Nous avons regretté l’absence d’une notice historique et technique détaillée et illustrée sur la bibliothèque de la Cité de la Plaine. Par ailleurs, un index aurait permis de retrouver rapidement les remarques relatives à un même sujet, dispersées tout au long des 350 pages (sur la pédagogie Freinet ou l’audiovisuel, par exemple). Au total, une oeuvre riche et informée, lucide et généreuse, personnelle sans dogmatisme. Une contribution essentielle, selon nous, à la connaissance et au développement des bibliothèques et des enfants qui les fréquentent.
17 avril 2015 à 14 h 06 min
Laissez-les lire ! Les enfants, la lecture, la bibliothèque : une dynamique relationnelle.
Écrit par Jean Hassenforder Publication : 14 avril 2012
887Livre2Il y a dans l’enfant un potentiel qui a été longtemps contenu. Mais, au siècle dernier, peu à peu les portes se sont ouvertes. Maria Montessori est une figure emblématique de la lutte qui a été menée pour que le potentiel de l’enfant puisse s’exprimer dans tous les domaines. Il y a dans l’enfant une force de vie qui le pousse à découvrir le monde. Dans cet esprit, le rôle de l’éducateur n’est pas d’imposer, mais d’accompagner.
« Laissez les lire ! Les enfants et les bibliothèques », tel est le titre que Geneviève Patte, cofondatrice puis animatrice de la bibliothèque enfantine pilote de Clamart, la « Joie par les livres », a donné à un ouvrage sur les enfants, la lecture et la bibliothèque, paru en 1987. Aujourd’hui, ce livre est réédité dans une887GPatte version complètement actualisée et renouvelée, si bien que sous la belle couverture animée par une illustration de Quentin Blake, il nous paraît porter un message qui peut atteindre un grand public. (1)
Geneviève Patte nous raconte la naissance et le développement des bibliothèques enfantines. Très tôt, dès la fin du XIXe siècle, elles apparaissent dans les bibliothèques publiques anglaises et américaines. Leur éclosion en France, après la grande guerre, s’inscrit dans cette inspiration, mais un travail original est accompli qui s’exprime notamment dans la remarquable bibliothèque qu’est « l’Heure Joyeuse », rue Boutebrie à Paris. C’est là que, dans les années 50, Geneviève Patte découvrit une ambiance dont elle perçut la qualité exceptionnelle et qui fut pour elle une motivation déterminante. Au début des années 70, cofondatrice de la « Joie par les Livres », une bibliothèque pilote crée dans un quartier populaire de Clamart, elle va jouer un rôle pionnier dans l’émergence d’une nouvelle génération de bibliothèques enfantines.
En nous racontant quelques scènes de la vie des bibliothèques enfantines à différentes étapes de son itinéraire, Geneviève Patte nous permet d’entrer dans un univers dans lequel on découvre à la fois une dynamique enfantine et une harmonie relationnelle. Ainsi décrit-elle la « Joie par les Livres » à Clamart comme une « maison vivante et chaleureuse ».
Une dynamique relationnelle.
A la bibliothèque enfantine, la motivation des enfants pour la lecture s’inscrit effectivement dans un climat informel et convivial. Ce livre nous introduit dans différentes formes de vie relationnelle.
C’est le contact, le tête-à-tête de l’enfant avec le bibliothécaire. « C’est une longue tradition. La plupart des enfants ne trouvent pas facilement, dans d’autres milieux, ce mode de rencontre. Ici, l’échange est en effet considérablement enrichi par la médiation du livre. Relation précieuse, parce qu’à la fois personnelle et pudique, puisque c’est le livre qui réunit et offre la distance nécessaire. L’adulte recherche pour l’enfant ce qui peut convenir à son expérience. Le livre peut alors devenir comme une source jaillissante où l’enfant peut apaiser sa soif, à la mesure de ses besoins et trouver ainsi le goût de l’eau vive » (p 174). « L’aide personnelle apportée à l’enfant dans ses recherches est une occasion unique d’échanges et de rencontres. L’enfant apprécie cette confiance. Ne le juge-t-on pas capable d’apprécier ce qui est beau, grand, drôle, surprenant, subtil, ce qui vaut la peine ? « Jamais on ne m’avait montré autant d’attention. Jamais, on ne s’était intéressé à moi de cette façon. Grâce à ces échanges, je me sentais exister, je me sentais important », nous confie un ancien lecteur évoquant ses années passées à la bibliothèque » (p 176).
La bibliothèque enfantine permet aussi une lecture partagée entre enfants et adultes. C’est, par exemple, 887BibAidevivre ensemble la lecture d’albums. Ici, c’est une relation horizontale naturellement chaleureuse. « C’est un plaisir gratuit. « Tu me lis une histoire ? » Question quasi rituelle adressée aux adultes présents…Souvent on commence à lire avec un enfant et d’autres, intéressés, se rapprochent… Magnifique liberté du lecteur : la lecture ne lui est pas imposée. Il en décide librement. C’est alors à qui sera le plus proche de la personne qui lit… Pour mieux voir les images, mais aussi pour tourner les pages, faire un commentaire, signaler à l’occasion un élément qui surprend, amuse ou évoque quelque chose de la vie. Cette intimité confiante et rassurante fait partie du plaisir » (p 202).
Et puis, il y a aussi la lecture à haute voix d’une histoire par le bibliothécaire et « l’heure du conte », une véritable institution dans les bibliothèques enfantines. « La place centrale du récit, de la parole dite, signifie pour le bibliothécaire, un engagement vis-à-vis des enfants. Il raconte. Il a envie de partager son enthousiasme et il s’en donne le temps. En décidant de raconter, il accepte de livrer quelque chose de sa propre sensibilité. En retour, il reçoit l’expression spontanée de l’émotion de ceux auxquels il s’adresse dans ce précieux face à face ».
Il y a bien d’autres événements sociaux et éducatifs dans la vie de la bibliothèque enfantine : rencontres avec des personnes invitées, fêtes, expositions, différentes formes d’atelier. Cette gamme de relations, dans laquelle, à chaque fois, l’enfant est respecté dans sa démarche et peut également s’investir, est une caractéristique de la bibliothèque enfantine. Cette qualité et foisonnement nous paraissent exemplaires si bien qu’on pourrait s’en inspirer par ailleurs.
Regard sur la littérature enfantine : le choix des livres.
Bien sûr, la qualité des livres compte aussi. Geneviève Patte consacre plusieurs chapitres à un examen de la littérature enfantine. Comment choisir les livres à l’intention des enfants ? C’est une question qui n’intéresse pas seulement les bibliothécaires, mais nous tous qui sommes en rapport ave des enfants. Ces « repères dans la forêt des livres » traitent des différentes catégories de livres : albums, ouvres de fiction, ouvrages documentaires. Ces propos témoignent d’une expérience riche d’une grande proximité avec les enfants et nous y percevons également bon sens et discernement. Ces chapitres contribuent à faire de ce livre un ouvrage qui, au delà des bibliothécaires, s’adresse à un grand public concerné par l’éducation.
La 887BibHeurebibliothèque enfantine : une entreprise pionnière appelée à une créativité toujours renouvelée.
Rétrospectivement, les bibliothèques publiques, parce qu’elles voulaient répondre à la démarche de chacun dans sa recherche personnelle et son besoin d’éducation, peuvent être considérées comme une première étape dans la marche vers une connaissance partagée et une intelligence collective telle qu’elle se manifeste aujourd’hui dans la communication sur internet. On sait que les bibliothèques publiques dans leur modernité sont nées en Angleterre et aux Etats-Unis. Il a fallu une action pionnière pour les instaurer en France. C’est chose faite, et bien faite aujourd’hui. Les bibliothèques enfantines s’inscrivent dans la même histoire. En portant une conception nouvelle de l’éducation, elles étaient doublement « révolutionnaires ». Ainsi, note Geneviève Patte, « alors que partout ailleurs, dans les autres institutions éducatives, les enfants sont, en quelque sorte « classés » selon leur âge, leur niveau, leur sexe, « l’Heure Joyeuse », dès 1924, proposent d’emblée, comme ses prédécesseurs étrangers, le brassage vivifiant de garçons et de filles de tous les âges, cela n’étant pas sans effrayer un certain maître d’école qui suggérait qu’une petite barrière traverse la salle et sépare lecteurs et lectrices » (p 14).
887LogoPBRAujourd’hui, dans ses formes innovantes, comme « La Petite Bibliothèque Ronde » à Clamart887BibRonde** Voir le site ** qui se développe dans la foulée de l’action pionnière de la « Joie par les Livres », la bibliothèque enfantine continue d’aller de l’avant. Geneviève Patte est engagée dans cette créativité.
Ainsi met-elle l’accent sur « les petites unités de lectures » : bibliothèques de rue, bibliothèques hors les murs, bibliothèques à domicile, home library, bunko, etc, qui se développent à travers le monde. « Il s’agit bien de bibliothèques. Elles en ont les caractéristiques essentielles, mais elles n’ont pas de constructions à elles n’ont pas de murs au sens propre comme au sens figuré » (p 281). Ainsi « les bibliothèques deviennent nomades » « Nous ne pouvons rester assis dans notre tour d’ivoire, isolés, à attendre que les enfants viennent à nous… ». « Ce qui caractérise ces « petites unités de lecture », c’est une petite taille, leur simplicité, leur caractère souple et chaleureux aussi, et la médiation proposée. Il suffit souvent d’un tapis, de quelques paniers de livres bien choisis, et, bien sûr, d’une personne attentive aux uns et aux autres et toujours prêtes à leur faire découvrir la joie de lire » (p 282). Ces initiatives fleurissent dans certains pays d’Amérique latine, d’Afrique ou d’Asie. L’auteure de ce livre les a fréquentées et elle en parle avec enthousiasme.
887PBRLa créativité se manifeste également dans le partenariat entre bibliothécaires et chercheurs tel que Geneviève Patte nous le décrit dans un chapitre très original : « la bibliothèque en recherche active ». Ainsi la « Joie par les livres » a su collaborer avec des associations comme ACCES (Actions culturelles contre les exclusions et les ségrégations) créée en 1982 par René Diatkine et qui « réunit dans la même réflexion des chercheurs et praticiens de diverses disciplines : pédiatres, psychologues et psychanalystes, anthropologues et linguistes, bibliothécaires, etc.. ».
Bien sûr, à une époque où les moyens de communication se transforment et progressent à toute allure, la bibliothèque est appelée à bouger elle aussi rapidement. Un chapitre est consacrée au nouveau visage de la bibliothèque à l’heure du numérique.
887BibNum2.
Une vision prospective.
Dans la grande mutation où nous nous trouvons engagés, la bibliothèque, qui a été pionnière, peut demeurer une pièce majeure du nouveau paysage culturel si elle sait apporter sa contribution spécifique. Ainsi, en partenariat avec les nouvelles formes de communication comme internet, la bibliothèque apporte la dimension d’une relation vécue. « Dans un monde qui se technicise toujours plus, la bibliothèque met l’accent sur la communication humaine, les lieux et les relations interpersonnelles autour du besoin de connaître, de se reconnaître, de penser » (p 341). « La bibliothèque propose un environnement culturel, unique et profondément humain. En encourageant chacun à emprunter son chemin propre, elle favorise l’émergence des identités dans leur singularité. Elle offre un espace où l’expression des différences est possible, souhaitable et encouragée… Elle privilégie ce qui lie et relie à travers l’accueil, les rencontres, l’ « être ensemble », non pour se confondre, mais pour tenter de se comprendre » (p 340).
Un livre suggestif qui stimule la réflexion.
Ce livre enrichit la vision et stimule la réflexion de ses lecteurs, bien au delà des questions professionnelles.
Dans le contexte de Témoins, association chrétienne interconfessionnelle engagée depuis vingt ans dans une action innovante, ce livre me paraît particulièrement suggestif.
Bien sûr, dans ce qu’il rapporte de l’esprit de découverte, la capacité d’émerveillement et aussi l’intensité de la vie relationnelle, il croise les recherches récentes sur la spiritualité enfantine ** Lire sur ce site **. A certains moments, nous nous sentons en présence d’une réalité belle et harmonieuse qui éveille une élévation de notre conscience.
Mais en lisant cet ouvrage, on ne peut manquer aussi de constater une dynamique innovante qui porte des formes relationnelles très variées en lien avec un environnement pertinent. Ici, on a quitté l’univers des institutions traditionnelles, dans lequel l’autorité est exercée de haut en bas et où la fonctionnalité se manifeste en partie dans une forme d’imposition. Dans l’environnement de la bibliothèque enfantine, dans ce qu’il a de meilleur, « at his best », la créativité peut s’exercer dans le respect et dans la liberté. Et, dans les formes adoptées, la dynamique relationnelle se révèle féconde. Dans les caractéristiques de ce mouvement, ne peut-on pas observer des analogies avec ce qui advient actuellement dans l’Eglise émergente ** Lire sur ce site **, notamment en termes de convivialité, de respect de la recherche personnelle et d’une recherche de sens en profondeur ? Dans notre culture en mouvement, on peut se permettre d’évoquer une proximité, d’envisager une comparaison entre des champs différents et d’ouvrir une piste de réflexion.
Jean Hassenforder
(1) Patte (Geneviève).Laissez-les lire ! Mission lecture. Gallimard,2012
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