À propos de Artisan de l'ombre
Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie
Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme .
Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali …
Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère .
Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains.
Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui
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4 septembre 2014 à 21 h 38 min
D’un Loup et d’un Agneau.
Un Loup buvant à la source d’une fontaine, aperçut un Agneau qui buvait au bas du ruisseau ; il l’aborda tout en colère, et lui fit des reproches de ce qu’il avait troublé son eau. L’Agneau, pour s’excuser, lui représenta qu’il buvait au−dessous de lui, et que l’eau ne pouvait remonter vers sa source. Le Loup redoublant sa rage, dit à l’Agneau qu’il y avait plus de six mois qu’il tenait de lui de mauvais discours. » Je n’étais pas encore né, répliqua l’Agneau. Il faut donc, repartit le Loup, que ce soit ton père ou ta mère. » Et sans apporter d’autres raisons, il se jeta sur l’Agneau et le dévora, pour le punir (disait−il) de la mauvaise volonté et de la haine de ses parents.
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4 septembre 2014 à 21 h 39 min
Du Rat et de la Grenouille.
Dans le temps que la guerre était allumée entre les Grenouilles et les Rats, une Grenouille fit un Rat prisonnier, et lui promit de le traiter favorablement. Elle le chargea sur son dos pour faire le trajet d’une rivière qu’elle était obligée de passer pour rejoindre sa troupe. Mais cette perfide se voyant au milieu du trajet, fit tous ses efforts pour secouer le Rat et pour le noyer. Il se tint toujours si bien attaché à la Grenouille, qu’elle ne put jamais s’en défaire. Un oiseau de proie les voyant se débattre de la sorte, vint tout à coup fondre dessus, et les enleva pour en faire sa proie.
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4 septembre 2014 à 21 h 40 min
Du Cerf et de la Brebis.
Un Cerf accusa une Brebis devant un Loup, lui redemandant un muid de froment. Elle ne lui devait rien. Cependant le Loup la condamna à payer ce que le Cerf lui demandait ; elle promit de satisfaire et d’exécuter la sentence au jour marqué. Quand le temps du paiement fut échu, le Cerf en avertit la Brebis. Elle protesta contre la sentence, et dit qu’elle ne payerait pas, ajoutant que si elle avait promis quelque chose, ce n’était que par la seule crainte du Loup son ennemi déclaré, et qu’elle n’était nullement obligée de payer ce qu’elle ne devait pas, puisqu’elle ne l’avait promis que par force.
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4 septembre 2014 à 21 h 41 min
Du Chien et de son Image.
Un Chien traversant une rivière sur une planche, tenait dans sa gueule un morceau de chair, que la lumière du Soleil fit paraître plus gros dans l’eau, comme c’est l’ordinaire. Son avidité le poussa à vouloir prendre ce qu’il voyait, et il lâcha ce qu’il portait, pour courir après cette ombre. C’est ainsi que sa gourmandise fut trompée, et il apprit à ses dépens qu’il vaut mieux conserver ce que l’on possède, que de courir après ce qu’on n’a pas.
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4 septembre 2014 à 21 h 42 min
Du Lion allant à la chasse avec d’autres bêtes.
Un Lion, un Âne et un Renard étant allés de compagnie à la chasse, prirent un Cerf et plusieurs autres bêtes. Le Lion ordonna à l’Âne de partager le butin ; il fit les parts entièrement égales, et laissa aux autres la liberté de choisir. Le Lion indigné de cette égalité, se jeta sur l’Âne et le mit en pièces. Ensuite il s’adressa au Renard, et lui dit de faire un autre partage ; mais le Renard mit tout d’un côté, ne se réservant qu’une très petite portion. » Qui vous a appris, lui demanda le Lion, à faire un partage avec tant de sagesse ? − C’est la funeste aventure de l’Âne, lui répondit le Renard. «
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4 septembre 2014 à 21 h 42 min
Du Loup et de la Grue.
Un Loup s’étant enfoncé par hasard un os dans la gorge, promit une récompense à la Grue, si elle voulait avec son bec retirer cet os, dont il se sentait incommodé. Après qu’elle lui eut rendu ce bon office, elle lui demanda le salaire dont ils étaient convenus. Mais le Loup avec un rire moqueur et grinçant les dents : » Contentez−vous, lui dit−il, d’avoir retiré votre tête saine et sauve de la gueule du Loup, et de n’avoir pas éprouvé à vos dépens combien ses dents sont aiguës. »
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4 septembre 2014 à 21 h 43 min
Le Laboureur et le Serpent.
Un Laboureur trouva dans la neige une Couleuvre transie de froid ; il l’emporta dans son logis et la mit auprès du feu. Mais quand elle se sentit réchauffée, et qu’elle eut repris ses forces, elle se mit à répandre son venin par toute la maison. Le Laboureur irrité d’une ingratitude si noire, lui fit de grands reproches, et ajoutant l’effet aux menaces, il prit une cognée pour couper en mille morceaux le Serpent ingrat qui rendait le mal pour le bien, et qui voulait ôter la vie à son bienfaiteur.
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4 septembre 2014 à 21 h 43 min
Du Sanglier et de l’Âne.
Un Âne ayant rencontré par hasard un Sanglier, se mit à se moquer de lui et à l’insulter ; mais le Sanglier frémissant de courroux et grinçant les dents, eut d’abord envie de le déchirer et de le mettre en pièces. Ensuite faisant aussitôt réflexion qu’un misérable Âne n’était pas digne de sa colère et de sa vengeance : » Malheureux, lui dit−il, je te punirais sévèrement de ton audace, si tu en valais la peine ; mais tu n’es pas digne de ma vengeance. Ta lâcheté te met à couvert de mes coups, et te sauve la vie. » Après lui avoir fait ces reproches, il le laissa aller.
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4 septembre 2014 à 21 h 44 min
D’un Rat de Ville, et d’un Rat de Village.
Un Rat de Ville alla un jour faire visite à un Rat de campagne de ses amis, qui lui donna un repas frugal composé de racines et de noisettes. Après le repas, le Rat de Ville prit congé de son hôte, qui lui promit de l’aller voir à son tour. On le régala magnifiquement de confitures et de fromages ; mais le repas fut souvent interrompu par les valets de la maison, qui allaient et qui venaient de tous côtés, et qui causèrent de mortelles alarmes au Rat de Village ; de sorte que saisi de crainte, il dit au Rat de Ville qu’il préférait un repas frugal fait en repos et en liberté, et la pauvreté du Village, à la magnificence des Villes, et à une abondance pleine d’inquiétudes et de dangers.
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4 septembre 2014 à 21 h 45 min
De l’Aigle et de la Corneille.
Un Aigle voulant manger une huître, ne pouvait trouver moyen, ni par force, ni par adresse, de l’arracher de son écaille. La Corneille lui conseilla de s’élancer au plus haut de l’air, et de laisser tomber l’huître sur des pierres pour la rompre. L’Aigle suivit ce conseil. La Corneille qui était demeurée en bas pour en attendre l’issue, voyant qu’il avait réussi, se jeta avidement sur le poisson qu’elle avala, ne laissant à l’Aigle que les écailles pour le prix de sa crédulité.
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4 septembre 2014 à 21 h 45 min
De l’Aigle et du Renard.
Une Aigle et un Renard ayant fait société ensemble, convinrent, pour serrer plus étroitement les noeuds de leur amitié, de demeurer l’un auprès de l’autre. L’Aigle choisit un arbre fort élevé pour y faire son nid. Le Renard se creusa une tanière au pied de l’arbre, et il y mit ses petits. Étant un jour sorti pour aller leur chercher la proie, l’Aigle pressée de la faim vint fondre sur les petits du Renard, dont elle fit faire curée à ses Aiglons. Le Renard étant de retour, et voyant la perfidie de sa voisine, fut moins attristé du malheur de ses petits, que du désespoir d’être hors d’état d’en tirer vengeance, parce qu’il ne pouvait s’élever dans l’air pour poursuivre son ennemie. Se tenant donc à l’écart, il donnait à l’Aigle mille imprécations, ne pouvant se venger autrement de sa perfidie. Peu de temps après, quelques-uns immolèrent une chèvre, qu’ils firent brûler dans un champ voisin. L’Aigle vint fondre dessus, et enleva une partie de la victime qu’elle porta dans son nid, avec quelques charbons ardents qui y mirent le feu. Le vent venant à souffler avec impétuosité, les aiglons qui n’avaient point encore de plumes, tombèrent au pied de l’arbre. Le Renard y accourut, et les dévora tous à la vue de l’Aigle.
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4 septembre 2014 à 21 h 46 min
Du Corbeau et du Renard.
Un Corbeau s’était perché sur un arbre, pour manger un fromage qu’il tenait en son bec. Un Renard qui l’aperçut, fut tenté de lui enlever cette proie. Pour y réussir et pour amuser le Corbeau, il commença à le louer de la beauté de son plumage. Le Renard voyant que le Corbeau prenait goût à ses louanges : » C’est grand dommage, poursuivit-il, que votre chant ne réponde pas à tant de rares qualités que vous avez. » Le Corbeau voulant persuader au Renard que son chant n’était pas désagréable, se mit à chanter, et laissa tomber le fromage qu’il avait au bec. C’est ce que le Renard attendait. Il s’en saisit incontinent, et le mangea aux yeux du Corbeau, qui demeura tout honteux de sa sottise, et de s’être laissé séduire par les fausses louanges du Renard.
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4 septembre 2014 à 21 h 46 min
Le Lion cassé de vieillesse.
Le Lion dans sa jeunesse abusant insolemment de sa force, et de l’ascendant qu’il avait sur les autres animaux, se fit plusieurs ennemis. Quand ils le virent usé et affaibli par les années, ils résolurent de concert de tirer vengeance de ses cruautés, et de lui rendre la pareille. Le Sanglier le meurtrissait avec ses défenses ; le Taureau l’attaquait avec ses cornes. Mais l’affront le plus sensible au Lion, était les coups de pied que l’Âne, le plus vil et le plus méprisable de ses ennemis, lui donnait en l’insultant.
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4 septembre 2014 à 21 h 46 min
De l'Âne et du Chien.
Le Chien flattait son Maître, et le Maître y répondait en le caressant de son côté. Ces caresses réciproques donnèrent de la jalousie à l'Âne, qui était maltraité et battu de tous ceux de la maison. Ne sachant quelles mesures prendre pour soulager sa misère, il s'imagina que le bonheur du Chien ne venait que des caresses qu'il faisait à son Maître, et que s'il le flattait aussi de la même sorte, on le traiterait comme le Chien, et qu'on le nourrirait de même de viandes délicates. Quelques jours après, l'Âne ayant trouvé son Maître endormi dans un fauteuil, voulut venir le flatter, et lui mit les deux pieds de devant sur les épaules, commençant à braire, pour le divertir par une mélodie si harmonieuse. Le Maître réveillé par ce bruit, appela ses Valets, qui chargèrent l'Âne de coups de bâton, pour le récompenser de sa civilité, et des caresses trop rudes qu'il avait faites à son Maître.
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4 septembre 2014 à 21 h 48 min
Du Lion et du Rat.
Un Lion fatigué de la chaleur, et abattu de lassitude, dormait à l'ombre d'un arbre. Une troupe de Rats passa par le lieu où le Lion reposait ; ils lui montèrent sur le corps pour se divertir. Le Lion se réveilla, étendit la patte, et se saisit d'un Rat, qui se voyant pris sans espérance d'échapper, se mit à demander pardon au Lion de son incivilité et de son audace, lui représentant qu'il n'était pas digne de sa colère. Le Lion touché de cette humble remontrance, lâcha son prisonnier, croyant que c'eût été une action indigne de son courage de tuer un animal si méprisable et si peu en état de se défendre. Il arriva que le Lion courant par la forêt, tomba dans les filets des chasseurs ; il se mit à rugir de toute sa force, mais il lui fut impossible de se débarrasser. Le Rat reconnut aux rugissements du Lion qu'il était pris. Il accourut pour le secourir, en reconnaissance de ce qu'il lui avait sauvé la vie. En effet, il se mit à ronger les filets, et donna moyen au Lion de se développer et de se sauver.
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4 septembre 2014 à 22 h 14 min
Du Milan malade.
L e Milan se voyant réduit à l’extrémité, et n’espérant plus de guérir par la force des remèdes, conjura sa mère d’aller prier les Dieux de lui rendre la santé. » Mon fils, lui répondit-elle, ce serait en vain que tu attendrais du secours du côté des Dieux, après avoir profané si souvent leurs Autels, et les Sacrifices qu’on leur offrait. «
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4 septembre 2014 à 22 h 15 min
De l’Hirondelle et des autres Oiseaux.
Lorsque la saison de semer le lin fut venue, l’Hirondelle voulut persuader aux autres Oiseaux de faire tous leurs efforts pour s’opposer à cette semaille, qui devait leur être si funeste. Les autres Oiseaux se moquèrent de ses conseils, lui disant qu’elle s’alarmait mal à propos. Quand le lin fut prêt à sortir de terre, elle leur conseilla de l’arracher ; ils n’en voulurent rien faire, et ne s’inquiétèrent nullement de ses avis. Lorsque l’Hirondelle vit que le lin commençait à mûrir, elle les exhorta à piller les blés ; mais ils ne s’en mirent pas en peine. L’Hirondelle voyant que ses remontrances étaient inutiles, se sépara des autres Oiseaux, et rechercha le commerce des hommes avec qui elle fit amitié.
Depuis ce temps-là elle habite dans les maisons, elle y fait son nid, on l’y laisse vivre en repos, et l’on se sert du lin pour faire des filets, et pour tendre des pièges aux autres Oiseaux.
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4 septembre 2014 à 22 h 18 min
Des Grenouilles et de leur Roi.
Les Grenouilles jouissant d’une parfaite liberté, prièrent Jupiter de leur donner un Roi pour les gouverner ; mais Jupiter se moqua d’une demande si ridicule. Les Grenouilles ne se rebutèrent point de ce refus, elles sollicitèrent Jupiter avec plus d’empressement ; il se rendit à leur importunité ; il jeta dans leur étang une grosse souche de bois qui fit trembler tout le marais, par le bruit qu’elle fit en tombant. Les Grenouilles épouvantées gardaient le silence sans oser paraître ; elles abordèrent cependant ce nouveau Prince pour le saluer et pour lui faire leur cour. Quand la crainte fut entièrement dissipée, elles s’apprivoisèrent tellement, qu’elles se mirent toutes à sauter sur le dos de leur Roi, et à se moquer de lui, disant qu’il n’avait ni mouvement, ni esprit. Elles ne purent se résoudre à recevoir cette souche pour leur Roi : elles retournèrent donc vers Jupiter pour le prier de leur en donner un autre qui eût plus de mérite. Jupiter écouta la prière des Grenouilles, et leur donna pour les gouverner une Cigogne. Ce nouveau Roi se promenant sur les bords de leurs marais, pour leur faire montre de son courage, en dévora autant qu’il en trouva à sa bienséance. Les Grenouilles alarmées de ce mauvais traitement, présentèrent une nouvelle plainte à Jupiter, qui ne voulut point entendre parler de cette affaire. Depuis ce temps-là elles ont toujours continué à se plaindre et à murmurer ; car vers le soir, lorsque la Cigogne se retire, les Grenouilles sortent de leurs marais, en exprimant dans leur croassement une espèce de plainte ; mais Jupiter est toujours demeuré inflexible, et n’a jamais voulu les affranchir de l’oppression où elles gémissent depuis tant d’années, en punition de ce qu’elles n’avaient pu souffrir un Roi pacifique.vengeance.
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4 septembre 2014 à 22 h 20 min
Des Colombes et du Faucon leur Roi
Les Colombes se voyant hors d’état de résister aux attaques et aux insultes du Milan, qui leur faisait la guerre à toute outrance, résolurent de se mettre sous la protection du Faucon, et de l’élire pour leur Souverain, afin de l’engager dans leurs intérêts, et de l’opposer au Milan. Mais elles se repentirent bientôt du choix qu’elles venaient de faire : car ce nouveau Roi les traitait comme un ennemi déclaré. Il les mettait en pièces et les dévorait, sans qu’elles pussent se délivrer de ses violences. Alors les Colombes, pleines de douleur et de désespoir, disaient qu’il leur eût été plus avantageux de souffrir la guerre et les fureurs du Milan, que la tyrannie du Faucon.
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4 septembre 2014 à 22 h 21 min
D’un Chien et d’un Voleur.
Un Voleur entra furtivement de nuit dans une maison pour la voler, et offrit un pain au Chien qui la gardait, voulant l’empêcher d’aboyer, en l’amusant à manger ce pain. Mais ce fidèle gardien le refusa, et lui dit : » Malheureux, je connais ton intention. Tu veux m’empêcher d’aboyer, pour voler avec plus de liberté le bien de mon Maître ; mais je me garantirai de ta tromperie, et je n’accepterai point tes présents. » Alors le Chien se mit à aboyer avec tant de violence, que tous les domestiques de la maison se réveillèrent au bruit qu’il fit, et donnèrent la chasse au Voleur.
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4 septembre 2014 à 22 h 22 min
Du Loup et de la Truie.
La Truie étant prête de mettre bas ses Cochons, fut visitée par le Loup, qui lui offrit de la servir et de la soulager dans le travail où elle était, et d’avoir un soin tout particulier de sa portée. La Truie alarmée de la présence d’un ennemi si redoutable, lui répondit qu’elle le remerciait de ses offres, qu’elle n’avait nullement besoin de son ministère, et que le plus grand service qu’il pouvait lui rendre était de s’éloigner d’elle le plus promptement qu’il pourrait, et de la laisser en repos, elle et ses petits.
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4 septembre 2014 à 22 h 24 min
De l’accouchement d’une Montagne.
Il courut autrefois un bruit, qu’une Montagne devait enfanter. En effet elle poussait des cris épouvantables, qui semblaient menacer le monde de quelque grand prodige. Tout le Peuple étonné de ce bruit, se rendit en foule au pied de la Montagne, pour voir à quoi aboutirait tout ce fracas. On se préparait déjà à voir sortir un Monstre horrible des entrailles de la Montagne ; mais après avoir longtemps attendu avec une grande impatience, on vit enfin sortir un Rat de son sein. Ce spectacle excita la risée de tous les assistants.
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4 septembre 2014 à 22 h 26 min
D’un vieux Chien et de son Maître.
Un Chasseur poursuivant un Cerf, encourageait son Chien à courir avec plus de vitesse ; mais ce Chien appesanti par la vieillesse, n’avait plus la même légèreté qu’il avait eue autrefois. Son Maître, bien éloigné de le caresser, le chargeait de coups de bâton. Ce mauvais traitement obligea le Chien à se plaindre de son Maître, et à lui remontrer qu’il lui avait toujours rendu tous les services qu’il avait pu durant ses jeunes années, et que s’il lui en rendait moins alors, ce n’était pas qu’il manquât d’affection pour lui, mais parce que la vieillesse l’en empêchait. Le Chien lui représenta encore qu’il devait le traiter avec plus de douceur, afin qu’on crut dans le monde qu’il lui tenait compte de ses services passés, en un temps où il était hors d’état de le servir avec la même ardeur.
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4 septembre 2014 à 22 h 27 min
Le Bruit des Arbres battus d’un vent impétueux.
Le bruit des Arbres battus d’un vent impétueux épouvanta tellement les Lièvres, qu’ils se mirent tous à fuir avec vitesse, sans savoir où ils allaient dans leur fuite. Ils trouvèrent un Marais qui les empêcha de passer outre. Les Grenouilles saisies de crainte s’y précipitèrent incontinent pour se cacher. Au moment que la peur allait faire jeter les Lièvres dans l’Étang, l’un des plus vieux de la troupe les arrêta, en leur représentant qu’ils avaient pris l’alarme mal à propos, à cause du bruit du vent et des feuilles.
» Nous ne sommes pas les seuls qui craignions, continua-t-il, puisque nous avons fait peur aux Grenouilles. «
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4 septembre 2014 à 22 h 29 min
D’un Chevreau et d’un Loup.
Une Chèvre sortit de son étable pour aller paître, recommandant très expressément à son Chevreau de n’ouvrir la porte à personne durant son absence. À peine était-elle sortie, qu’un Loup vint heurter à la porte de l’étable, contrefaisant la voix de la Chèvre, et il commanda au Chevreau de lui ouvrir. Cet animal profitant des leçons de sa mère, regarda par une ouverture, et reconnut le Loup. » Je n’ouvrirai point, lui répliqua-t-il ; car quoique tu contrefasses la voix d’une Chèvre, je vois bien à ta figure que tu es un Loup, et que tu ne cherches qu’à me dévorer. «
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4 septembre 2014 à 22 h 39 min
Du Chien et de la Brebis.
Le Chien fit un jour assigner la Brebis devant deux Aigles, pour la faire condamner à lui payer un pain qu’il disait lui avoir prêté. Elle nia la dette. On obligea le Chien à présenter des témoins. Il suborna le Loup, qui déposa que la Brebis devait le pain. Elle fut condamnée, sur ce faux témoignage, à payer ce qu’elle ne devait pas. Quelques jours après, elle vit des Chiens qui étranglaient le Loup. Cette vue la consola de l’injustice qu’on lui avait faite. » Voilà, s’écria-t-elle, la récompense que méritent de tels calomniateurs. «
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4 septembre 2014 à 22 h 51 min
Du Laboureur et du Serpent.
Un Paysan se mit un jour en colère contre un Serpent qu’il nourrissait, et prenant à la main un bâton, il se mit à le poursuivre. Le Serpent, après avoir reçu quelques blessures, s’échappa. Depuis cette aventure, le Laboureur tomba dans une extrême pauvreté, et crut que les mauvais traitements qu’il avait faits au Serpent étaient la cause de son malheur. Il alla le chercher, en le priant de revenir dans sa maison. Le Serpent s’en excusa, et lui dit qu’il ne pouvait s’y résoudre, ne croyant pas pouvoir vivre en sûreté avec un homme si incommode. » Quoique mes plaies soient guéries, ajouta-t-il, le souvenir de tes cruautés ne peut s’effacer de ma mémoire. «
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4 septembre 2014 à 22 h 54 min
Du Renard et de la Cigogne.
Un Renard plein de finesse pria à souper une Cigogne à qui il servit de la bouillie sur une assiette. La Cigogne ne fit pas semblant de se fâcher du tour que lui jouait le Renard. Peu de temps après, elle le pria à dîner ; il y vint au jour marqué, ne se souvenant plus de sa supercherie, et ne se doutant point de la vengeance que méditait la Cigogne. Elle lui servit un hachis de viandes qu’elle renferma dans une bouteille. Le Renard n’y pouvait atteindre, et il avait la douleur de voir la Cigogne manger toute seule. Elle lui dit alors avec un rire moqueur : » Tu ne peux pas te plaindre de moi raisonnablement, puisque j’ai suivi ton exemple, et que je t’ai traité comme tu m’as traitée. «
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4 septembre 2014 à 23 h 02 min
Du Geai paré de plumes de Paon.
Un Geai plein de vanité se para avec des plumes de Paon qu’il avait ramassées. Cet ornement emprunté lui causa tant d’orgueil, qu’il en conçut du mépris pour les autres Geais. Il les quitta et se mêla fièrement parmi une troupe de Paons, qui reconnaissant sa supercherie, le dépouillèrent sur-le-champ de ses plumes postiches. Cet animal tout honteux après cette disgrâce, voulut retourner avec les Geais ; mais ils le rebutèrent violemment, et lui donnèrent tant de coups de bec, qu’ils lui arrachèrent toutes ses plumes empruntées ; de sorte qu’il se vit méprisé des autres Oiseaux, et même de ceux de son espèce.
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4 septembre 2014 à 23 h 20 min
De la Mouche et du Chariot.
Une Mouche s’étant arrêtée sur un Chariot qui courait dans la lice, où les chevaux et l’agitation des roues élevaient une grande poussière : » Quelle nuée de poudre je fais élever, s’écria-t-elle en s’applaudissant ! «
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4 septembre 2014 à 23 h 24 min
De la Brebis et de la Corneille.
L
a Corneille attachée sur le dos de la Brebis, la becquetait sans qu’elle pût s’en défendre ; mais se tournant vers son ennemie : » Si tu en faisais autant à quelque Chien, lui dit-elle, tu ne le ferais pas impunément. – Il est vrai, repartit la Corneille, avec un air moqueur ; mais je n’attaque pas plus fort que moi, et je sais bien de qui je me joue. «
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4 septembre 2014 à 23 h 26 min
De l’Arbre et du Roseau.
U
n Olivier et un Roseau disputaient ensemble sur leur force et sur leur fermeté. L’Olivier reprochait au Roseau sa fragilité, qui l’obligeait de plier au moindre vent. Le Roseau ne trouvant point de bonnes raisons pour lui répliquer, garda le silence ; mais ayant attendu quelque temps sans rien dire, un vent violent vint à souffler tout à coup. Le Roseau agité par le vent, plia, et n’en fut point incommodé ; mais l’Olivier ayant voulu résister à l’orage, fut emporté et déraciné par la violence du tourbillon. Alors le Roseau prenant son temps pour parler, dit à l’Olivier qui était par terre : » Tu vois bien qu’il est plus à propos de céder à un ennemi puissant, que de lui résister avec une témérité qui a toujours de mauvaises suites. «
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4 septembre 2014 à 23 h 26 min
Du Mulet et du Loup.
Le Mulet voyant un Loup venir à lui, et craignant d’être pris, feignit d’avoir une épine au pied et d’être fort tourmenté du mal que lui causait cette épine. » Hélas ! mon ami, dit-il en s’adressant au Loup, je ne puis résister à la violence de la douleur que je sens ; mais puisque mon malheur veut que je sois bientôt dévoré par les oiseaux de proie, je te prie, avant que je meure, de m’arracher cette épine que j’ai au pied, afin que j’expire plus doucement. » Le Loup consentit à lui rendre ce bon office, et se mit en posture. Alors le Mulet lui donna un si grand coup de pied, qu’il lui enfonça le crâne, lui cassa les dents, et se mit à fuir. Le Loup se voyant dans un état si pitoyable, ne s’en prenait qu’à lui-même. » Je le mérite bien, disait-il ; car de quoi est-ce que je me mêle ? Pourquoi ai-je voulu m’ingérer mal à propos de faire le Chirurgien, moi qui ne suis qu’un Boucher ? «
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4 septembre 2014 à 23 h 28 min
Le Renard trahi par le Coq.
Un Paysan outré de dépit de voir ses poules égorgées par un Renard, lui tendit des pièges, et le prit. Le Coq seul fut le témoin de sa disgrâce. Le Renard le pria très instamment de lui apporter des ciseaux pour couper les filets, ou du moins de ne pas avertir son Maître qu’il était pris, jusqu’à ce qu’il eût rongé les cordons avec ses dents. Le Coq lui promit sur-le-champ de faire l’un et l’autre, quoiqu’il ne fût pas dans la résolution de lui tenir parole. En effet, il courut vers son Maître, et lui dit que le Renard avait donné dans le piège. Le Paysan prit une massue pour en assommer le Renard, qui voyant venir de loin son ennemi : » Que je suis malheureux ! s’écria-t-il, ai-je dû me flatter que le Coq me serait fidèle, après lui avoir égorgé tant de femmes ? «
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4 septembre 2014 à 23 h 32 min
Du Renard et du Chat.
Dans une dispute que le Renard eut avec le Chat, il se vantait d’être le plus rusé de tous les animaux, et de mettre lui seul plus de finesses en pratique que tous les autres ensemble. Le Chat lui répondit qu’il n’en savait pas tant, mais qu’il avait de bonnes griffes ; que son agilité lui tenait lieu de finesse, et le tirait de toutes sortes d’embarras. Lorsque le Renard s’apprêtait à lui répliquer, on entendit tout à coup plusieurs Chiens aboyer, et qui venaient fondre sur eux. Le Chat, sans marchander davantage, grimpa promptement sur un arbre, où il demeura en sûreté ; mais le Renard qui ne put se sauver si vite, fut pris et dévoré par les Chiens, malgré toutes ses finesses.
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4 septembre 2014 à 23 h 46 min
Du Chien envieux et du Boeuf.
Un Chien couché sur un monceau de foin, en défendait l’approche à un Boeuf qui avait envie d’en manger. Le Boeuf voyant la mauvaise humeur du Chien, lui dit tout en colère : » Il faut que tu sois bien malheureux et bien envieux, puisque tu ne veux pas manger de ce foin, ni permettre aux autres d’en manger. «
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