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Curriculum – définition du

14 août 2014

Dico pédagogique

Dans son acception anglo-saxonne, le curriculum désigne la conception, l’organisation et la programmation des activités d’enseignement/apprentissage selon un parcours éducatif. Il regroupe l’énoncé des finalités, les contenus, les activités et les démarches d’apprentissage, ainsi que les modalités et moyens d’évaluation des acquis des élèves. Sa conception se fait l’écho d’un projet d’école reflétant un projet de société; elle donne lieu à des comportements et pratiques ancrés dans une réalité éducative donnée. C’est ainsi qu’en amont se profilent les intentions d’un curriculum et qu’en aval se concrétisent ses utilisations contextuelles. « Nous avons donc besoin de deux concepts, précise Ph. PERRENOUD : l’un pour penser les parcours effectifs de formation des individus scolarisés, l’autre pour penser la représentation institutionnelle du parcours que les élèves sont censés suivre. Une distinction s’est peu à peu stabilisée: on parlera de curriculum prescrit et de curriculum réel. »  Il convient de préciser que le degré de prescription d’un curriculum (c’est à dire jusqu’où on peut aller dans le détail de la programmation) varie d’un pays à un autre selon la formation des enseignants et le niveau d’autonomie qu’on voudrait développer chez eux.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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11 Réponses à “Curriculum – définition du”

  1. Artisans de l'ombre Dit :

    2. Des raisons de changement d’un
    curriculum
    Certains facteurs internes et externes au système éducatif expliquent l’opportunité
    d’une réécriture ou d’une refonte d’un curriculum.
    1. L’évolution des systèmes économiques, sociaux et culturels et les transformations
    dans l’organisation du travail et dans les profils des métiers dictent de nos jours
    l’assimilation et l’adoption de cette évolution par l’école, appelée, dès lors, à
    modifier sa mission et ses finalités et par là même les contenus de ses programmes
    scolaires; face à cette réalité, l’école doit se soucier moins de la problématique de
    la transmission des connaissances que de leur exploitation opportune dans des
    contextes précis où les besoins changent constamment.
    2. L’éducation doit donc suivre cette demande sociale en aménageant des approches
    pédagogiques nouvelles, dont on perçoit l’évolution à travers les changements des
    modèles d’apprentissage interrogés pour construire le curriculum. On assiste
    actuellement à un changement de paradigme éducatif qui insiste davantage sur le
    processus d’apprentissage. Cela signifie que l’élaborateur du programme et
    l’enseignant accordent un intérêt particulier à l’élève, autrement dit à ses besoins
    et à son environnement, à son imaginaire, à son rythme d’apprentissage ainsi qu’à
    ses stimulations et ses motivations.
    3. Le développement d’ordre scientifique de la discipline ainsi que celui de ses
    modèles didactiques correspondants expliquent l’opportunité de réécrire un
    curriculum en l’actualisant et en l’aménageant en fonction de ces développements
    qui doivent se traduire selon le processus de la transposition didactique.
    4. Les résultats des évaluations du système éducatif, notamment au niveaux des
    programmes et des acquis scolaires des élèves, incitent à revoir un curriculum en
    prenant en considération ses points forts et les insuffisances constatées: parmi les
    constats négatifs récurrents dans un ensemble de systèmes éducatifs, on trouve,
    par exemple, la surcharge des programmes, la restitution des savoirs au moment
    de l’évaluation et l’incapacité d’un nombre important d’élèves à résoudre des problèmes, la prééminence des méthodes transmissives, le recours à des
    enseignements et des apprentissages jugés peu significatifs…
    Toutefois, la mise en place d’une rénovation pédagogique impliquant l’adoption d’une
    approche pédagogique donnée ne peut être fiable et efficiente que si elle fait l’objet
    d’une «contextualisation» garantissant son ancrage dans le pays où elle est
    implantée ; cette prise en compte du contexte signifie, au plan micro, l’adaptation du
    curriculum aux données précises de la classe et des apprenants ; mais au plan collectif
    et macro structurel, elle se conçoit à plusieurs dimensions :
    • une dimension socioculturelle et économique : la rénovation d’un programme prend
    en compte les valeurs en vigueur dans le pays et les moyens mis à la disposition
    par l’institution scolaire ;
    • une dimension méthodologique : un modèle adopté ne peut faire table rase des
    traditions et des pratiques méthodologiques déjà adoptées ;
    • éventuellement une dimension terminologique ; certains concepts ou termes
    techniques utilisés initialement dans un pays peuvent être aménagés et adaptés
    aux usages conceptuels ou terminologiques attestés dans le contexte où s’implante
    la rénovation ;
    • et une dimension liée aux potentialités réelles des enseignants, c’est-à-dire à leurs
    comportements

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  2. Artisans de l'ombre Dit :

    3. Qui prépare le curriculum et comment?
    L’élaboration des curriculums et les démarches correspondantes varient selon les cas
    et selon les traditions en vigueur dans tel ou tel pays. Dans « l’établissement de ces
    textes programmatiques »3, on se réfère soit à un profil abstrait de l’élève, soit à « un
    profil nostalgique » (à la manière dont l’élaborateur et le groupe d’élaborateurs ont été
    eux-mêmes formés), soit encore à la logique interne et à l’épistémologie de la science
    correspondant à la discipline en question. D’autres voies, plus focalisées sur l’élève,
    prennent en compte ses besoins, ceux de son environnement, ses expériences ainsi
    que ses représentations.
    Au niveau de la démarche d’écriture des programmes, Xavier ROEGIERS distingue :
    • une logique de l’expertise, qu’elle travaille selon les contenus ou selon la démarche
    de l’intégration ; l’élaboration du curriculum est confiée à un groupe restreint
    d’experts ;
    • une logique de projet et de participation de partenaires ayant des profils
    complémentaires : des enseignants, des inspecteurs, des experts, des directeurs
    d’écoles, des représentants d’instances éducatives sont représentés dans ce
    processus…Ce partenariat garantit en amont la concrétisation des principes
    d’adhésion (la consultation est une garantie de l’adhésion et une ressource) et
    d’efficacité (avoir un curriculum fiable permettant des changements réels dans les
    pratiques et les comportements pédagogiques). Parmi ces comportements suscités
    chez les enseignants, on peut citer dans, le cas de l’approche par les compétences,
    le fait d’intégrer les apprentissages, de partir des préoccupations et des
    représentations de l’élève et d’apporter les remédiations appropriées suite aux
    évaluations effectuées…)

    Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup

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  3. Artisans de l'ombre Dit :

    4. Trois principales entrées d’un
    curriculum
    Dans l’histoire récente de l’élaboration des programmes d’enseignement, on distingue
    trois principales logiques qui ont déterminé leur construction :
    1. Une entrée par les contenus : la matière à enseigner est structurée selon des
    savoirs, des connaissances ou des concepts à faire acquérir selon une progression
    définie en général conformément à la logique propre à la discipline scientifique de
    référence. Mais, cette approche où prédominent quelquefois l’académisme et
    l’érudition ne permet pas de cibler suffisamment l’enseignement.
    2. Une entrée par les objectifs, inspirée de la pédagogie par objectifs (PPO) et
    alimentée en particulier par les travaux de Bloom: l’organisation des contenus
    scolaires s’opère à partir de la délimitation de différentes catégories d’objectifs
    (généraux, spécifiques et opérationnels) qui ont permis, certes, d’avoir des visées
    précises de l’enseignement, en définissant des savoir-faire variés, mais qui ont
    provoqué une juxtaposition et par là même un morcellement des activités scolaires
    en rapport avec ces objectifs morcelés.
    3. Une entrée par les compétences (ou par intégration) : elle prend appui sur la
    délimitation de compétences utilisant ou mobilisant un ensemble de ressources
    (des savoir, des savoir-faire et des savoir-être) dans une discipline donnée, afin
    d’effectuer une tâche complexe comme la résolution d’un problème ou la
    production d’actes communicatifs. Elle se réclame essentiellement de la théorie
    constructiviste situant les savoirs dans l’expérience et le vécu de l’apprenant qui
    permettent ainsi d’expliquer le processus d’appropriation de ces savoirs dans un
    contexte qui lui est stimulant et motivant.

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    Répondre

  4. Artisans de l'ombre Dit :

    Quelques principes de base de
    l’approche par les compétences
    Cette approche a été initialement retenue dans la formation professionnelle et au
    niveau de l’entreprise4. Dans ce domaine, le concept de qualification, où l’efficacité
    dans un poste de travail est en général associée à la maîtrise d’un corps de
    connaissances, a été supplanté par celui de profil de compétences (traduit sous forme
    de référentiel de compétences), lequel met en relief l’adaptabilité, la mobilité et le sens
    de l’initiative considérés comme importants dans les relations entre l’homme et le
    travail.
    Ensuite, cette approche a été transposée dans le secteur de l’éducation où plusieurs
    systèmes éducatifs, du nord et du sud, l’ont adoptée dans les divers degrés de
    l’enseignement. Elle trouve ses applications dans différentes composantes : les
    curriculums, les manuels scolaires, le système d’évaluation et la formation des
    enseignants.
    L’APC repose sur les principes suivants :
    1. Déterminer et installer des compétences pour une insertion socioprofessionnelle
    appropriée ou pour développer des capacités mentales utiles dans différentes situations ; le profil à partir duquel ces compétences sont identifiées est
    intimement lié à un ensemble de valeurs qui doivent prendre en compte à la fois
    des options universelles et humanistes et des données spécifiques au contexte où
    des tâches variées peuvent être effectuées: de ce point de vue, le curriculum est
    un vecteur de développement et de changement des mentalités, un moyen de viser
    des finalités comme l’égalité, l’esprit critique, la cohésion sociale …
    2. Intégrer les apprentissages au lieu de les faire acquérir de façon séparée,
    cloisonnée ou juxtaposée (le tout n’est pas la somme des parties) ; on passe d’un
    apprentissage catégorisé à un apprentissage intégré.
    Ce principe fondamental de l’approche par les compétences repose sur la nécessité
    de mobiliser des ressources (savoirs et savoir-faire) pour la résolution d’un
    problème en sciences, la production d’actes langagiers en langue ou pour la
    préparation d’un projet. Selon X. ROEGIERS, l’intégration est « une opération par
    laquelle on rend interdépendants différents éléments qui étaient dissociés au départ
    en vue de les faire fonctionner d’une manière articulée en fonction d’un but
    donné ».5
    C’est ainsi qu’à travers une situation d’enseignement ciblant une tâche bien définie
    l’intégration peut se réaliser chez l’apprenant ; celle-ci « est étroitement associée à
    une capacité d’agir observable, de réaliser concrètement une activité qui lui fera
    percevoir l’utilité de ses apprentissages, par exemple : la réalisation de projets, la
    résolution de problèmes complexes, la production de rapports, l’accomplissement
    d’exercices et de tâches dans le cadre de simulations, de jeux de rôle, de mises en
    situation. »6
    Pour assurer une extension des situations et pour favoriser la variété des
    contextes, l’approche par les compétences a retenu le concept de « famille de
    situations », défini comme un ensemble de situations ayant un niveau de difficulté
    équivalent mais qui se rattachent à une même compétence ou à un même OTI.
    Exemple: produire un rapport de synthèse destiné à une revue et informant, après
    un recueil d’informations, sur les possibilités d’emploi dans trois domaines
    professionnels différents : la protection de l’environnement, le domaine
    paramédical et le domaine de l’enseignement.
    3. Orienter les apprentissages vers des tâches complexes comme la résolution des
    problèmes, l’élaboration de projets, la communication linguistique, la préparation
    d’un rapport professionnel…
    4. Rendre significatif et opératoire ces apprentissages en choisissant des situations
    motivantes et stimulantes pour l’élève. Le caractère significatif ne peut se limiter à
    l’ancrage des compétences et des situations aux seuls contextes de la vie
    quotidienne ; des situations peuvent être significatives si elles présentent un défi
    pour l’apprenant (même au niveau ludique), si elles développent des capacités
    mentales (raisonner, comparer, justifier…) ou si elles font appel à des compétences
    qui peuvent être réinvesties dans d’autres disciplines (une compétence en
    mathématique peut servir à d’autres matières d’enseignement). Ainsi, l’important
    n’est plus seulement de s’interroger sur ce que l’apprenant sait, voire même sur ce
    qu’il sait faire, mais de se préoccuper aussi et surtout des situations dans lesquelles
    il va être amené à utiliser son « savoir ».
    5. Évaluer de façon explicite et selon des tâches complexes : dans une approche par
    les compétences, une évaluation certificative finale se déroule sur la base de la
    résolution de situations-problèmes et non sur la base d’une somme d’items isolés
    (comme c’est le cas dans une évaluation sommative qui porte sur des savoirs ou
    des savoir-faire juxtaposés) ; toutefois, l’évaluation de la compétence n’exclut pas
    celle, antérieure, des savoirs et des savoir-faire. Ainsi, une évaluation intégrée se
    substitue à la fin d’un parcours

    Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup

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  5. Artisans de l'ombre Dit :

    6. Une procédure de conception d’un
    curriculum selon l’approche par les
    compétences
    Dans la présentation de cette orientation méthodologique, nous nous référons
    principalement aux travaux de X. ROEGIERS (2000).

    Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup

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  6. Artisans de l'ombre Dit :

    6.1 Délimiter un objectif terminal d’intégration pour le
    cycle ou l’année
    La première tâche à effectuer est de préciser un profil de sortie de l’élève soit à la fin
    de chaque année soit à la fin à la fin d’un degré ou d’un cycle. Dans le premier cas, on
    opère une démarche descendante de la sixième à la première année, par exemple, en
    pensant aux situations d’apprentissage correspondantes ; dans le second cas, le
    développement des compétences et leur progression s’effectue par paliers (un palier
    de compétences par année). Ce profil sera exprimé à l’aide d’un objectif terminal
    d’intégration (OTI), concept central, qui polarise, en les intégrant, les compétences de
    la même année ou de l’ensemble du cycle. Pour le formuler, le concepteur du
    curriculum se réfère ainsi à un ensemble de situations et se pose la question suivante :
    à quel type de situations l’élève doit-il faire face dans sa vie quotidienne et plus tard
    dans sa vie professionnelle?
    Voici un exemple d’OTI extrait des programmes tunisiens (cet OTI regroupe les
    compétences acquises au bout de deux années d’apprentissage du français)
    « Au terme de la 4e année de l’enseignement de base, l’élève sera capable de produire
    un énoncé oral cohérent et intelligible d’au moins trois phrases constituant un récit ou
    un dialogue, à partir d’une situation

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  7. Artisans de l'ombre Dit :

    6.2 Préciser les compétences constituant l’OTI
    Dans un deuxième temps, les élaborateurs du curriculum procèdent à la délimitation
    des compétences en décomposant l’OTI et en prévoyant leur progression et leur
    cheminement selon différents paramètres :
    • le niveau de complexité de la tâche demandée,
    • le niveau d’autonomie exigé de l’élève,
    • ou encore le nombre de démarches à suivre dans la résolution d’un problème…)
    L’organisation des compétences peut se réaliser en procédant à une répartition par
    sphères d’activités (géométrie, calcul, en mathématiques; oral, écrit, en langue…) ou par type d’activités (analyse d’un fait de l’environnement dans un but donné,
    proposition d’une action en faveur de l’amélioration de l’environnement ; production
    d’un texte descriptif, production d’une argumentation contenant une description…)

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  8. Artisans de l'ombre Dit :

    6.3 Identifier les ressources mobilisées par chaque
    compétence
    On entend ici par ressources l’ensemble des savoirs (connaissances, informations,
    notions…), des savoir-faire (additionner, préciser la cause d’une panne électrique,
    transformer une phrase affirmative en phrase interrogative…) et des savoir-être
    (écouter son interlocuteur…) qu’on utilise pour réaliser une tâche complexe liée à une
    compétence ; là encore, c’est à l’aide d’un ensemble de situations qu’on parvient à
    réaliser l’intégration des ressources.
    Le texte du curriculum introduit dans une première colonne un ensemble de savoirfaire
    à mobiliser, dans une seconde, les savoirs correspondants et dans une troisième
    les activités à proposer à l’enseignant pour développer cette compétence auprès des
    élèves.
    Dans le choix des savoirs et des savoir-faire, il est possible et souvent nécessaire de se
    référer aux anciens programmes dans lesquels on peut puiser les ressources
    essentielles. Dans les programmes construits selon les contenus matières, il convient
    de transformer ces contenus en objectifs spécifiques. La distinction de ce qui est
    important de ce qui l’est moins se fait en fonction de la récurrence des ressources ou
    parce qu’elles servent à d’autres apprentissages figurant dans une autre discipline.
    Nous proposons ici l’un des exemples d’organisation de la compétence.
    Énoncé de la
    compétence
    Savoirs
    Savoir-faire
    Comportements
    et activités de
    l’enseignant

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  9. Artisans de l'ombre Dit :

    6.4 Proposer des situations d’évaluation
    Ces situations seront proposées pour l’OTI et chacune des compétences, en y précisant
    les critères (de base et de perfectionnement) et les indicateurs d’évaluation. Il est
    important de proposer à l’enseignant au moins deux situations significatives se
    rapportant à la même famille tout en précisant la tâche à effectuer, tout en se servant
    d’un ou de plusieurs supports et en la présentant à l’aide d’une consigne claire et non
    ambiguë.

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  10. Artisans de l'ombre Dit :

    7. Conditions et modalités de mise en
    place de l’APC
    Dans le souci d’une bonne contextualisation de l’opération de réécriture des
    programmes, il est opportun de tenir compte au préalable d’un ensemble de données:
    • les résultats fournis par une analyse aussi dépassionnée que possible de la
    situation pédagogique et didactique existante : les anciens programmes et les
    outils didactiques correspondants, la réalité des acquis des élèves, les entraves éventuelles au changement du curriculum et les diverses potentialités pour engager
    cette action ;
    • les options éthiques, pédagogiques et méthodologiques mentionnées dans le
    référentiel des compétences préconisé par le Ministère de l’éducation afin de voir ce
    qui est transversal et ce qui est spécifique à chaque discipline scolaire;
    • une imprégnation des élaborateurs des curriculums par l’approche pédagogique
    retenue et ses contours (en l’occurrence l’approche par les compétences dans ses
    fondements théoriques et ses implications pratiques).
    De même, cette rénovation est à concevoir comme un processus comprenant des
    volets complémentaires impliquant des modalités assurant sa cohérence et les
    conditions de sa réussite :
    • au plan institutionnel, il convient de mettre en place un comité de pilotage au
    niveau du Ministère associant divers partenaires (représentant de la structure des
    programmes, des manuels scolaires, de la formation et de la gestion administrative
    des écoles…) et chargé du suivi et de la régulation des différentes actions engagées
    (rédaction des programmes, expérimentation, validation, application partielle ou
    totale de ces programmes…) ;
    • une sensibilisation et une information des différents partenaires impliqués (les
    responsables du Ministère de l’éducation, les chefs d’établissement, les enseignants
    et éventuellement les parents d’élèves) s’avèrent utiles et nécessaires pour susciter
    leur adhésion à cette rénovation ;
    • une formation des formateurs et des enseignants dans le domaine de l’approche
    par les compétences devrait accompagner la réécriture des curriculums. Le pari de
    ce projet de formation, conçu selon une démarche participative, est d’amener les
    enseignants à changer de comportements et de rapport au savoir et à
    l’apprentissage, de les conduire à être moins transmissif et de faire en sorte qu’ils
    aident les élèves à apprendre en les mettant dans des situations de production, de
    réalisation de projets et enfin qu’ils les évaluent à partir de situations-problèmes et
    de démarches de projet. Ceci contribuerait à réduire le décalage souvent constaté
    entre les ambitions institutionnelles liées à la rénovation pédagogique et la réalité
    de la classe et de l’apprentissage ;
    • l’élaboration des manuels scolaires devrait aussi s’inscrire dans la même
    perspective et refléter une méthodologie prenant en compte concrètement les
    principes de base de l’approche et en particulier celui de l’intégration des acquis ;
    • progressivement, le système d’évaluation, aussi bien dans sa composante
    certificative que formative, est appelé, certes progressivement, à se conformer à la
    logique d’une évaluation des compétences.
    Ainsi la qualité de l’enseignement visée à travers une réécriture des curriculums selon
    l’approche par les compétences et les actions qui l’accompagnent n’a de chance de se
    réaliser qu’à travers le développement progressif d’une culture de l’innovation auprès

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  11. Artisans de l'ombre Dit :

    Quelques références bibliographiques
    LE BOTERF, G. (1998). L’ingénierie des compétences. Editions d’organisation.
    MILED, M. (2002). Élaborer ou réviser un curriculum. In Le Français dans le monde, mai- juin 2002, n° 321.
    pp.35-38.
    TOUZIN, G. (1997). La contribution de l’approche par compétences à l’intégration des apprentissages. CEGEP
    de Chicoutimi, volume 8, numéro 1, décembre 1997.
    ROEGIERS, X. (2000) Une pédagogie de l’intégration, compétences et intégration des acquis dans
    l’enseignement ; De Boeck, 2000, réédité en 2004.
    ROEGIERS, X. (2003). Des situations pour intégrer les acquis scolaires. De Boeck.
    PERRENOUD, Ph. (2002). Les conceptions changeantes du curriculum prescrit : hypothèses In Educateur,
    Numéro spécial  » Un siècle d’éducation en Suisse romande « , 2002, n° 1, pp. 48-52.

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