Soirmagazine : ENQUÊTE-TÉMOIGNAGES
Le stress des examens dans tous ses états
Par M. Z.
Des lettres sont synonymes de stress, fortes émotions et angoisses pour des milliers d’élèves et leurs parents, il s’agit bien sûr du bac et du BEM. Ces examens auront lieu dans quelques jours, et la montée d’adrénaline a commencé pour les concernés. Les élèves sont à leurs dernières révisions et les parents aux petits soins.
Zoheir, cadre supérieur, papa de trois enfants
Les aînés de Zoheir passent respectivement les examens du baccalauréat et du BEM, un régime «militaire» a été imposé à toute la famille depuis le début de l’année. «C’est simple, pour pouvoir atteindre des objectifs, il y a une seule règle à respecter jusqu’au dernier jour. Elle se résume en un seul mot : rigueur.» Et cela se transcrit dans le planning quotidien. «Mes aînés qui passent ces importants examens se lèvent quotidiennement trois quarts d’heure avant leur jeune sœur, soit à six heures. Ils révisent et préparent leurs cours. Après le retour à la maison et une pause d’une heure, ce sont les cours de soutien qui s’enchaînent et les révisions jusqu’à 20h 30. Ils se mettent au lit, au grand maximum à 22h. Pour ce qui est des week-ends, c’est le même régime, sauf que ce sont des cours de soutien qui se suivent. Et ils ont l’après-midi du vendredi jusqu’à 16h pour se reposer. Sincèrement, je crois en cette méthode et j’espère de tout cœur qu’elle donnera de bons résultats», résume Zoheir avec un grand sourire confiant. La façon d’appréhender ces examens a bien changé. «De notre temps, seuls les élèves des branches scientifiques ou mathématiques avaient recours aux cours particuliers. Et il ne s’agissait que des matières à forts coefficients. Aujourd’hui, cette pratique s’est généralisée, il y en a même qui prennent des cours particuliers pour la langue arabe», témoigne Meriem, 26 ans, promotion 1999. Et d’ajouter : «Je me rappelle que dans ma classe de sciences naturelles et vie, il y avait à peine une dizaine d’élèves qui avaient recours aux cours particuliers. Et ce n’était que pour deux matières : les mathématiques et la physique. Maintenant, c’est systématique et pour toutes les matières, même la langue arabe.»
Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/05/26/article.php?sid=134628&cid=52
26 mai 2012
PARENTS